On vise l'équité salariale, mais qu'en est-il de l'équité des primes?
- Diane Dumont
- Sep 25, 2018
- 2 min read

Malgré l’encre qui a coulé sur le sujet depuis les dernières années, l’enjeu de l’équité salariale demeure d’actualité. Oui, les employeurs ont répondu aux Lois et mis en place des programmes d’équité salariale dans leurs organisations et respectent en grande majorité sa mise à jour régulière, grâce aux différents intervenants. Nous sommes donc rassurés. Les employés, peu importe leur sexe ou leur type d’emploi, sont payés le même salaire, à travail équivalent. Une importante étape de franchit vers une équité entre les employés.
Toutefois, rares sont les entreprises qui ont fait un pas de plus et analyser l’imparité d’équité possible entre employés mariés, conjoints de fait et célibataires.
Quand je pose la question aux employeurs, on me répond toujours « Mais qu'est-ce que tu dis? On ne fait aucune discrimination de ce genre ! » Pourtant, après une explication rapide, tous prennent conscience de la situation et réalisent qu’il existe effectivement une zone grise à l’intérieur de l’équité interne, qui n’a malheureusement jamais été remise en question puisqu’on a toujours fait comme ça!
Je parle du fait que depuis des années, les partages de primes des assurances collectives entre employeurs et employées ont causé une iniquité interne entre les employés de différents statuts.
L’habitude a toujours été de partager les primes d’assurance collective entre employés et employeurs avec un % (50%-50%, 70%-30%, 60%-40%, etc.) Toutes les options sont possibles et acceptables selon le cas. La problématique est que si on s’attarde un instant pour prendre conscience de la situation, ce partage bonifie la rémunération des employés ayant un régime familial au détriment des célibataires et encore plus des employés « exemptés » (n’ayant pas souscrit à la portion maladie et/ou dentaire, souvent couverts sous le régime de leur conjoint(e)).
Voici, par exemple, trois employés ayant un salaire de 27 300$, payés sur une base hebdomadaire qui ont respectivement un statut célibataire (individuel), familial et exempté dans un régime d’assurance collective quelconque.

On peut voir qu’il y a un écart de 936.00$ pour un an entre deux employés soit un familial et l’autre exempté ayant le même poste et donc les mêmes responsabilités. Il y a aussi une différence de 367.48$ pour un employé individuel vs un exempté. Une telle somme crée une différence notable dans les revenues d’un employé et une discrimination involontaire importante de la part de l’employeur. Et que dire de la masse salariale et des impacts fiscaux impliqués!
Il existe une solution très simple pour remédier à la situation et votre conseiller peut vous guider afin de faire le bon choix et d’implanter les bonnes pratiques.
Alors, est-ce qu’on vous pose les bonnes questions?






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